samedi 12 novembre 2011

balade n° 17 sur la carte générale de la région Midi Pyrénées

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•  En ce samedi, nous reprennons notre voiture pour aller visiter un autre village : Cordes sur ciel.
• perché en haut d'une colline, le village domine la vallée du Tarn. Il nous a un peu fait penser au Mont Saint Michel : une cité en hauteur, des ruelles étroites, des petites boutiques, et cette sensation que les rues tournent autour du sommet. 
• Au delà de l'aspect visuel du village, le village de Cordes sur ciel est un site historique avec un passé fascinant

L'édification de la cité par le comte de Toulouse Raimond VII, est liée à la croisade des Albigeois lancée au début du XIIIème siècle contre les cathares. 
Cordes fut la première et la plus importante des «bastides» (ville nouvelle) fondée pour accueillir les populations durement frappées par la guerre et remettre en valeur le territoire. Elle va très vite connaître une croissance exceptionnelle.
La bastide primitive déborde les premiers remparts et de nouvelles lignes de fortifications sont nécessaires (5 au total). A la fin du XIIIème siècle, trois générations plus tard, elle deviendra une ville de plus de 5500 habitants. Elle doit sa prospérité à l'industrie, au commerce et à la finance.
Durant l'âge d'or de la cité (1280-1350) de somptueuses maisons gothiques, qui font aujourd'hui la renommée de Cordes, sont édifiées par des familles nobles et de riches marchands.
De 1562 à 1625, les guerres de religion provoquent de continuelles alarmes. 
La cité fortifiée, considérée comme la plus forte place de l'Albigeois, est très convoitée par les Huguenots. 
Au XIVème siècle, les épidémies de peste épuisent la cité et à la fin du XVIIème siècle, la construction du canal du Midi bouleverse les grands axes commerciaux et entraîne son effondrement commercial. Cordes ne compte plus alors que 2500 habitants. 
La cité va pourtant connaître deux renaissances. Economique d'abord, dès 1870, avec l'industrie de la broderie mécanique rapportée de Saint-Gall, en Suisse, par le Cordais Albert Gorsse; artistique ensuite, avec le peintre Yves Brayer et autour de lui un groupe d'artistes repliés à Cordes durant la seconde guerre mondiale. (source : http://www.cordessurciel.fr/fr/decouvrircordes/histoire)

 

petites infos pratiques:                                                                                                     pour se garer: ne pas hésiter à se garer sur le parking P1 qui est le seul gratuit. il paraît plus loin ques les autres en voiture, mais en réalité et à pied, il n'est qu'à 100 m du village.

 

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• première étape et petit arrêt par l'office du tourisme: le place de la Bouteillerie. située en bas de la cité, elle est le point de départ de l'ascension vers le site historique.

 

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•  nous prennons donc la grande rue de l'horloge qui emmène jusqu'à la cité. 
• cette rue permet de rentrer progressivement dans l'ambiance médiévale du village: nous pouvons y appercevoir des facades typiques de la région, des vielles portes...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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•  premier rempart apparant : la porte de l'horloge!!!!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                           

 

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•  la grande rue de l'horloge se poursuit, et nous croisons sur notre chemin de vielles portes, mais aussi le GR 36.

 De Saint Martin Laguépie à Montredon-Labessonié, le GR 36 vous offre uneincroyable palette paysagère : des Causses lumineux du nord-ouest au plateau cordais, des villages médiévaux de la Vallée du Cérou à l’Albigeois vers la Vallée du Tarn et les Monts d’Alban, c’est une mosaïque d’émotions pas à pas ! (source : http://www.cordessurciel.fr/fr/bouger/randonnee)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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• au fil de notre montée vers la cité, nous croisons différentes batisses, toutes aussi remarquables les unes que les autres.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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•  nous prenons à droite après quelques minutes, direction les remparts.
• ce chemin nous offre des points de vue magnique sur la vallée.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

      

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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•  les remparts nous ont conduit à l'intéreur de la cité sur la place des halles.
• magnifique petite place entourée de nombreux petits magasins, et d'ateliers d'artistes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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• En face de cette place, nous trouvons la grande rue Raymond VII. Artère principale de la cité, elle permet de découvrir toute la richesse de la ville :

- des facades gothique, dont on dite qu'elles sont des livres de pierres. trois se distinguent : La Maison du Grand Fauconnier, la Maison du Grand Ecuyer et la Maison du grand Veneur

- des sculptures. on peut observer dragons, monstres, animaux hybrides, personnages grimaçants, magnifiques visages, etc. elles ressemblent souvent à des gargouilles. Parmis ces sculptures ont peut aussi apercevoir la faune et la flore bien représentées. 

 

 

 

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•  toujours sur la grande rue Raymond VII, nous avançons vers le grand restaurant "le grand ecuyer".
• géré par l'un des meilleurs ouvriers de france, le restaurant à notamment accueillis la reine d'Angleterre, François Mitterrand, l'empereur du Japon... entre autre. 
• aujourd'hui ce restaurant est fermé et à vendre... avis aux amateurs!!!!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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•  en bas de cette grande rue, nous arrivons aux remparts, par la porte des ormeaux, dont vous trouverez l'histoire juste en dessous. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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•  nous reprenons donc les remparts mais cette fois ci de l'autre coté, par la gauche.
• nous apercevons des sculptures et des petites cages à pigeons très jolies et servant même de boîte aux lettres!!!!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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•  nous retournons dans la cité par la porte du vainqueur.

 

 

 

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•  nous traversons ainsi le portail peint datant du XIII° siècle.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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•  remontés par la rue Raymond VII, nous arrivons sur la place de la Bride, qui se trouve juste au dessus de la place des halles. 
• cette nouvelle place offre de jolis points de vue sur la vallée.  

 

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•  nous reprenons la direction de la voiture, et repassons par la grande rue de l'horloge que nous avions emprunté un peu plus tôt dans la journée. 
• cela nous permet de voir des éléments que nous n'avions pas vue à l'allé : notamment la coquille saint jacques des chemins de Saint Jacques de Compostel.
• nous croisons une scupture un peu étrange en forme de livre avec une insciption : Libre ferrat. après quelques recherche : Le libre ferrat est à la fois un livre saint sur lequel les consuls prêtaient serment et un livre utilitaire qui fixait les règles de vie dans la cité : tarifs des places au marché, tarifs des cérémonies religieuses, prix du pain, règles de police, calendrier perpétuel, compte rendu de l'élection des consuls. (source : http://www.ladepeche.fr/article/2009/05/29/614128-cordes-sur-ciel-le-calendrier-perpetuel-du-libre-ferrat-et-la-notion-du-temps.html )

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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•  voilà notre petite balade à Cordes sur ciel s'achève avec une très jolie vue sur la cité. 
• ce village est vraiment magnique avec une ambiance médiévale incontestable. A ne pas manquer si vous êtes dans la région.